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27 Şubat 2014 Perşembe

Science - Santé - Technologie

Science - Santé - Technologie

Bio-ingénierie : Des reins immédiatement transplantables
Song JJ et al. Régénération et Transplantation Orthotopique Expérimentale d’un rein issu du génie génétique. Nature Medicine, 2013 ; DOI : 10.1038

Les seuls traitements possibles pour les défaillances rénales sont les dialyses et les transplantations d’organes. Ces deux solutions sont coûteuses, non permanentes et médicalement problématiques. Se dirigeant vers la création personnalisée de reins de remplacement, les chercheurs du Massachusetts General Hospital de Boston ont fait un progrès considérable en faisant fonctionner un rein de rat dans leur laboratoire. Les chercheurs ont utilisé une technique appelée « décellularisation ». Les chercheurs ont tout d’abord supprimé les cellules fonctionnelles du rein d’un rat à l’aide d’une solution de détergent, ce qui laisse une matrice cellulaire blanche appelée « échafaudage de collagène » qui donne à l’organe sa structure originelle tridimensionnelle. Cette étape est absolument indispensable pour la régénération de l’organe avec succès puisque l’architecture complexe du rein ne peut être conservée que par cette technique. Puis, ils ont introduit les cellules fraîches de rein et des vaisseaux sanguins isolés de rats nouveau-nés sur cet échafaudage. Après 12 jours d’incubation, les cellules ensemencées avaient parfaitement grandi pour couvrir l’échafaudage de collagène. Ensuite, ces reins régénérés ont été implantés dans un rat vivant, où ils ont filtrés le sang du rat et produit de l’urine de manière efficace, sans aucun signe de saignement ou de coagulation. Bien que cette nouvelle technologie ait besoin de beaucoup d’amélioration et de perfectionnement, il pourra mener à l’élaboration des reins de génie génétique fonctionnels à partir des propres cellules des patients pour une transplantation immédiate.

Pourquoi les femmes se souviennent-elles mieux des visages
Heisz JJ et al. Females Scan More Than Males : A Potential Mechanism for Sex Differences in Recognition Memory, Psycho. Sc. Mai 2013.

Pourquoi certaines personnes peuvent-elles se souvenir des visages beaucoup plus facilement tandis que d’autres oublient rapidement quelqu’un qu’ils viennent de rencontrer Dans cette étude, les chercheurs ont montré aux participants des visages choisis au hasard sur un écran d’ordinateur. En utilisant la technique de suivi oculaire, ils ont surveillé où et pendant combien de temps, les participants regardaient ces visages. À chaque visage correspondait un nom que les participants devaient retenir sur une période variant d’un à quatre jours. Comme de nombreuses personnes l’avaient prédit à partir de leurs expériences sociales, il en résulta que les femmes retenaient les visages beaucoup mieux que les hommes. Après analyse des enregistrements de suivi oculaire, on vit que les femmes se focalisaient sur les traits du visage bien plus que les hommes. Cette étude montre un nouveau mécanisme spécifique au genre pour la formation et la consolidation de la mémoire épisodique. Dans la vraie vie, les femmes pourraient inconsciemment plus regarder les nouveaux visages que les hommes, créant ainsi des souvenirs plus riches, de qualités supérieures. Ces résultats ouvrent également une nouvelle possibilité pour le traitement des personnes atteintes de troubles de la mémoire, simplement en améliorant les modèles de mouvement oculaire et la durée de numérisation.

Toutes les bactéries ne sont après tout pas toutes les mêmes
Chung H. et al, Cell 149, 1578 (2012)

L’impact de nos propres bactéries sur la vie humaine a été intensément étudié ces dernières années. Toutefois, cette flore microbienne change constamment comme le font les conditions. Par conséquent, le nombre réel de 500 à 1000 espèces microbiennes qui habiteraient les mammifères n’est que conjecture. Néanmoins, certains scientifiques n’ont pas hésité à prédire une connexion entre une flore microbienne spécifique pour éviter certaines maladies. Une récente étude de Chung et al. a présenté une intéressante raison pour laquelle des changements constants survenant dans la flore microbienne, surtout si cela conduit à une perte de bactéries importantes, pourrait être liée à l’augmentation des maladies auto-immunes humaines. « Car pour chaque cellule de votre corps, qui contient vos informations génétiques spécifiques, il y a environ neuf cellules bactériennes étrangères, principalement dans le tube digestif et même sur votre peau, » a déclaré Dennis Kasper, professeur à la Harvard Medical School et principal auteur de l’article. Pour répondre à la question de savoir si les microbes affectent le développement du système immunitaire, les auteurs ont comparé deux groupes de souris qui n’avaient jamais eu de bactéries dans leur intestin avant l’expérience. Un groupe de souris a reçu de la flore microbienne de souris et l’autre a reçu de la flore microbienne humaine. Cependant, les auteurs ont observé un contraste entre les cellules immunitaires présentes dans les tissus intestinaux des deux groupes. Les souris qui avaient reçu la flore humaine avaient un nombre étonnamment faible de cellules immunitaires par rapport aux souris qui avaient reçu la flore de la souris. Lorsque cette expérience fut répétée avec la flore microbienne de rat, étonnamment, un déficit immunitaire similaire fut observé. L’étude souligne qu’il nous faut vraiment préserver notre propre flore microbienne qui a été adaptée pour nous. Perturber cet équilibre par une surconsommation d’antibiotiques pourrait avoir des effets préjudiciables à l’avenir.

La plus grande structure découverte dans l’univers
Clowe et al. Une structure au commencement de l’univers à z 1.3 qui dépasse l’échelle d’homogénéité de la cosmologie de concordance R-W. Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, 11 janvier 2013.

Une équipe internationale d’astronomes a récemment découvert une collection de 73 quasars qui forment une structure unique ; la plus grande structure jamais observée dans l’univers tout entier. Un quasar, abréviation pour objet quasi stellaire, est le centre lumineux d’une galaxie qui entoure un gigantesque trou noir. La distance de ces nouveaux groupes de grands quasars à la terre est d’environ 9 milliards d’années-lumière (1 année-lumière est environ 9,5 billions de kilomètres). Si nous mettons cette taille écrasante en perspective, la voie lactée — la galaxie de la terre — est seulement large d’environ 100 000 années-lumière et notre galaxie voisine Andromède est seulement éloignée de 2,5 millions années-lumière de la voie lactée. Ces quasars sont donc 1600 fois plus grands que la distance entre la voie lactée et Andromède. Cette découverte remet sérieusement en question les calculs de taille basés sur le principe cosmologique largement accepté qui suppose que l’univers est essentiellement homogène à une échelle suffisamment grande. Le principe cosmologique prédit qu’il n’y a aucune structure dans l’univers qui soit plus grande que 1,2 milliards années-lumière. Une structure large de 4 milliards d’années-lumière serait évidemment un cas particulier par rapport à d’autres structures dans l’univers, et pourrait contredire l’homogénéité de l’univers. Cependant, les scientifiques pensent que cette contradiction ne falsifierait pas nécessairement le principe cosmologique initialement créé par Albert Einstein. Elle pourrait simplement changer les hypothèses de la théorie qui définit à quelle échelle l’univers peut être suffisamment vu.

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