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26 Şubat 2014 Çarşamba

L'Univers... signes et réflexion

De la même façon que l'Univers constitue une source inépuisable d'inspiration, il forme une œuvre inaltérable de réflexion livrant des signes qui, non seulement ont la qualité de références expérimentales permettant d'établir les modèles explicatifs de la perfection de son ordre, mais aussi revêtent le cachet de certitudes irrévocables sur l'omnipotence de son Ordonnateur.

C'est du moins ce que l'on peut dire de cet Univers ordonné à la perfection, entre un bâti céleste immense dans sa grandeur et un support terrestre au cœur de sa splendeur. Support porteur de vie dont l'odyssée a toujours été mouvementée d'une histoire naturelle dont l'homme fût le principal acteur, vicaire de son Ordonnateur et secret de son existence.

Il y a 4,5 milliards d'années, la Terre n'existait pas. D'après la célèbre théorie du Big Bang, l'Univers aurait vu le jour il y a 9 à 15 milliards d'années, après l'explosion d'une très dense masse moléculaire, sous l'effet d'une température excessivement élevée. La température baissant, elle a favorisé la formation de noyaux d'atomes d'hydrogène et d'hélium, formation qui a duré des milliers d'années. Cette diminution de température était à l'origine de la condensation des gaz sous forme de fumée, d'où prend ensuite naissance l'Univers.

Ces résultats tirés des études astronomiques des Français Daniel Benest et Claude Froeschle et du Suédois Hans Rickman1 sont déduits de l'analyse de la nature des comètes. Celles-ci ont des noyaux formés par une matière dont la composition remonte à l'origine du système solaire. De telles déductions permettent de montrer que le système solaire aurait commencé à partir d'un nuage de gaz et de poussières qui s'est condensé suite à l'attraction des molécules pour atteindre des degrés de densité susceptibles de provoquer des réactions thermonucléaires à l'origine de la naissance du soleil.

Les particules ayant constitué ce nuage étaient surtout les molécules d'hydrogène, d'hélium ainsi que des poussières et quelques matières minérales et organiques riches en carbone et en substances volatiles. Ces éléments se sont tous rassemblés dans ce que ces chercheurs qualifient de « fumée dense » de laquelle émergeait l'Univers.

Ces déductions rejoignent la description coranique de la création de l'Univers : « Puis, s'occupant ensuite du Ciel qui n'était encore qu'une nébuleuse [i.e. fumée], [Dieu] lui dit ainsi qu'à la Terre : «Soumettez-vous de gré ou de force !» — «Nous voilà entièrement soumis !», répondirent-ils. » Et de cette nébuleuse [i.e. fumée], Il tira la substance de sept Cieux en deux jours et assigna à chaque ciel une fonction bien déterminée, tout en couvrant le ciel le plus bas de luminaires [i.e. étoiles] pour l'embellir et aussi pour le protéger. Tel fut l'ordre établi par le Tout-Puissant, l'Omniscient » (XLI : 11-12).

Ces mêmes études1 ont montré que l'énergie déployée pour déclencher les réactions thermonucléaires a été puisée en majorité de l'eau, alors qu'une partie provenait de l'explosion de quelques éléments radioactifs comme l'uranium. Cette eau qui remonte au début de la formation de l'Univers était sous forme de particules solides amorphes et l'énergie nécessaire aux réactions a été tirée des processus de sa cristallisation suite à une brève élévation de température qui allait transformer toutes les particules solides d'eau en formes cristallines, sauf dans les horizons les plus éloignés.

Ce rôle joué par l'eau dans la mise en activité de l'Univers et sa contribution à son évolution dynamique est signalé dans le Coran : « Les infidèles ne savent-ils pas que les Cieux et la Terre formaient à l'origine une masse compacte que Nous avons ensuite disloquée, et que Nous avons tiré toute matière vivante de l'eau ? Se décideront-ils à croire enfin ? » (XXI : 30).

D'un autre coté, et comme il apparaît dans les études de l'astronome américain Trinh Xuan Thuan2, après la naissance du soleil, une infinité de particules de natures diverses restent autour du soleil et gravitent suivant des orbites différentes et avec des vitesses variables. Il s'ensuit alors l'attraction des petites particules par les grandes et la formation d'agrégats qui évoluaient en masses planétaires. Certaines ont explosé dans l'Univers alors que d'autres ont donné des planètes qui ont évolué durant des dizaines de millions d'années pour se placer dans leurs propres orbites et graviter autour du soleil. Le système solaire s'organise alors progressivement jusqu'à atteindre son état de stabilité marqué par une superposition parfaite des orbites.

Ces déductions concernent notre galaxie, alors qu'en fait il y a des milliards d'autres galaxies dans l'Univers. Les étoiles qui remplissent cet espace illimité céleste sont en nombre infini et opèrent des déplacements à vitesse excessivement élevée de l'ordre de centaines de kilomètres par seconde, de sorte qu'une étoile peut parcourir 10 milliards de kilomètres en une année.

Donc, ce que nous voyons de ces étoiles n'est que l'image de la lumière envoyée sur l'étoile puis réfléchie sur notre système de vision au temps (t + &t) et non pas sa position réelle au temps t. Cela étant car les étoiles sont en perpétuel mouvement et l'image de l'étoile doit parcourir 300 000 kilomètres par seconde pour arriver à notre centre de vision. Or puisque l'astre aurait ainsi changé de place pendant le temps de parcours de la lumière entre sa position initiale et le moment de notre réception qui dans l'immensité de l'Univers est très décalée, ce que l'observateur voit au temps (t + &t) n'est que la position d'un astre au temps t qui fait partie du passé. Comme lorsqu'on voit se coucher le soleil, on ne voit en réalité que son image, alors qu'à cet instant son corps s'est déjà couché il y a 8 minutes 20 secondes. Puis plus l'astre est lointain, plus cet intervalle de temps &t est grand. De sorte que l'image de certains astres excessivement éloignés peut nous parvenir encore, alors que ceux-ci sont déjà éteints.

C'est par cette certitude cosmique que Dieu fait serment de la noblesse de Son Livre : « Non ! J'en jure par les positions des étoiles [dans le firmament] — et c'est là un serment solennel, si vous pouviez le savoir ! — que ce Coran est une noble Écriture conforme à un Prototype bien gardé au Ciel, que seuls les purifiés sont autorisés à toucher » (LVI : 75-79).

Un Univers aussi mouvant aussi dynamique n'est en fait que la révélation de l'état d'explosion éternelle qu'enregistre le cosmos et qui se traduit par l'expansion permanente des étoiles et des galaxies. Comme l'a expliqué le physicien américain Steven Weinberg3, si on prend trois galaxies A, B, C équidistantes et alignées sur la même droite, on trouve que C s'éloigne de B par la vitesse V1 et B s'éloigne de A par la vitesse V2, avec V1 = V2, alors que C s'éloigne de A par la vitesse V3 égale au double de V1 et/ou de V2.

Cette constatation qui est à la base des principes de l'astronomie4 permet de comprendre que la vitesse d'éloignement entre galaxies augmente proportionnellement en fonction de la distance qui les sépare. Ce qui met en évidence que les galaxies sont soumises à un processus de distension et permet de dire qu'elles formaient à l'état initial une seule entité (une masse compacte, comme il est décrit dans le Coran en XXI : 30 ; cf. supra). D'où la preuve que l'Univers vit une expansion permanente qui, comme elle a été décrite par ces savants, a lieu d'une façon uniforme et isotrope dans toutes les directions.

Ce phénomène constant attesté par les données expérimentales est très énigmatique car en expliquant l'extension par la très faible densité des corps célestes dans l'Univers, les chercheurs se sont trouvés face au problème de l'attraction gravitaire entre ces corps. Ce qui leur a permis de constater qu'il y a ce qu'ils avaient surnommé un « antiunivers », qui, malgré l'attraction gravitaire des astres, impose leur expansion. Constatation qui prouve qu'il existe une force supérieure qui tend à étendre l'univers sans qu'il n'y ait la moindre disproportion. Chose qui en 1998 a poussé deux équipes de recherche internationales, le Supernova Cosmology Project et le High-Z Supernova Team à publier leur surprenante constatation en annonçant : « Des supernovae lointaines s'éloignaient de nous à une vitesse bien supérieure à ce qu'elle aurait dû être. L'explication avancée : l'expansion de l'Univers s'accélère. Comme si une mystérieuse force, baptisée énergie sombre, s'opposait à la gravité qui tend de son côté à contracter l'Univers. Et si cette énergie sombre était de l'antigravité générée par un antimonde ? »5. C'est là une preuve scientifique de ce qu'il existe un autre monde qui gouverne le nôtre. « Considère aussi le ciel que Nous avons solidement édifié et dont Nous élargissons constamment l'étendue ! », proclame ainsi le Coran (LI : 47) ; une force supérieure existe qui, dans une harmonie incomparable, s'oppose à la contraction de l'Univers, opérant de manière continue son extension.

Cette extraordinaire harmonie de l'Univers révèle un état parfaitement homogène que Steven Weinberg3 décrit ainsi : « Depuis Copernic, nous avons appris à éviter d'attribuer à l'espèce humaine une quelconque position privilégiée dans l'Univers. Donc si l'Univers est isotrope autour de nous, il doit l'être au voisinage de toute galaxie typique. Mais d'autre part, tout point de l'Univers peut être transporté en tout autre par une série de rotation autour de centres fixes, donc si l'Univers est isotrope au voisinage de tout point, il est aussi nécessairement homogène » (p. 39).

Cette interprétation de l'homogénéité de l'Univers rejoint en quelque sorte l'image que donne la description coranique du bâti céleste qu'elle considère comme une page à plier ou à déplier, donc de matière homogène : « Et ce jour-là, Nous plierons le ciel, comme plie le scribe un parchemin. Et de même que Nous avons procédé à la première Création, de même Nous la recommencerons […] » (XXI : 104). Chose qui paraît s'éclaircir aujourd'hui puisque la cosmologie moderne parle de deux états d'Univers clos : initial et final, qui englobent un état intermédiaire d'expansion en courbe à cloche d'Univers ouvert. Les deux théories, celle du Big Bang désignant la grande explosion, à l'origine de l'ouverture de l'Univers et celle du Big Crunch désignant la grande contraction à l'origine du closed universe, en formulent la meilleure illustration.

D'un autre coté, on note à travers la navigation dans les sites internet de la NASA que l'évolution des connaissances sur l'Univers a imposé une évolution parallèle de la terminologie cosmique utilisée : on y parle d'expansion pour désigner le critère dynamique de l'Univers, de construction cosmique (cosmic building), pour son état d'architecture, de tissu cosmique (cosmic web), pour son état de structure, d'homogénéité, pour l'état de texture qui assure son étanchéité, de perles (beads on a string), pour désigner ses objets d'ornementation (les étoiles qui embellissent la construction), et même de briques, de murs, de ponts et d'autres formes architecturales qui font allusion à une véritable construction, en conformité, donc, avec le discours coranique (cf. notamment les versets cités supra relatifs à l'expansion de l'Univers).

Ainsi d'après des reconstitutions spatiales faites à l'aide de superordinateurs, Paul Meller, décrit sur un site de la NASA le processus suivant : « Les premières galaxies ou plutôt les premières briques de la construction galactique se seraient constituées à l'intérieur des filaments du tissu [i.e. du tissu céleste]. Quand elles ont commencé à émettre de la lumière, alignées à la manière de perles sur un fil, elles ont rendu visibles les filaments [la structure], qui jusqu'alors, ne l'étaient pas. »6.

Cet état de l'Univers qui fait de sa matière une structure tissée (cosmic web), dans laquelle les galaxies seraient rangées le long de filaments comme des perles sur un fil, rappelle en quelque sorte l'image que donne le Coran de la constitution céleste sur laquelle Dieu fait serment pour affirmer l'erreur des mécréants : « Par le ciel à sentiers tissés ! En vérité, les propos que vous tenez sont pleins de contradictions » (LI : 7-8). Image qu'Al Kortobi, dans son interprétation, a comparée au tissage d'une toile par le tisserand et que Ibn Kathir a orné d'étoiles brillantes similaires aux perles décrites actuellement par les cosmologues modernes. Ces interprétations étaient bien sûr inspirées de versets coraniques tels que « Que n'observent-ils le ciel au-dessus de leurs têtes ! Ils verraient alors comment Nous l'avons bâti et paré, et comme il est sans fissures » (L : 6), ou encore : « Nous avons orné le ciel le plus proche de luminaires [i.e. d'étoiles] » (LXVII : 5).

On constate donc que la science, en découvrant les secrets de l'Univers, lève petit à petit le voile sur l'exactitude du langage cosmique prédit par le Coran. La science moderne commence en effet à parler d'expansion ou d'extension de l'Univers, de construction cosmique, de tissu cosmique, de perles ainsi que d'autres objets qui tendent dans leur précision scientifique à rejoindre les descriptions contenues dans le Coran, texte révélé il y a 15 siècles.

L'intellectuel occidental pourrait à bon droit se demander pourquoi les musulmans n'ont pas été derrière ces découvertes, eux qui détiennent toutes ces vérités explicitées dans leur Livre sacré ? Et pourquoi ont-ils dû attendre 15 siècles, jusqu'à ce que l'Occident ait découvert ces merveilles, pour venir aujourd'hui revendiquer la primauté scientifique du Coran ?

La réponse est également dans le Coran : « Nous continuerons à leur montrer Nos signes, aussi bien dans l'Univers qu'en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'ils reconnaissent que ce Coran est bien la Vérité. Ne suffit-il donc pas que ton Seigneur soit Témoin de toute chose ? » (XLI : 53). La destinée de ces vérités a été ainsi ordonnée, dès la révélation, de manière à ce que les mécréants parviennent à la conclusion, — leurs propres arguments se retournant contre eux —, qu'ils sont en contradiction avec ce qu'ils affirment. Si ces découvertes avaient été le fait des croyants, les mécréants auraient eu tôt fait de les rejeter au prétexte qu'il s'agirait là de pseudo élaborations scientifiques destinées à justifier a posteriori la suprématie du Coran.

Le Coran met ainsi ceux qui nient la véracité de son message face à leurs propres contradictions, dans une situation où ils doivent constater par eux-mêmes l'ampleur du gouffre qui sépare les affirmations qu'ils proclament des vérités qu'ils découvrent, gouffre qu'ils ne cessent de creuser. Car si ce message qui a miraculeusement décrit ces phénomènes cosmiques provenait d'une source autre que celle qui a ordonné l'Univers, ils y trouveraient quantité de divergences. Or puisque leurs découvertes scientifiques convergent au contraire, les unes après les autres, vers le discours coranique, on ne peut aboutir à d'autre conclusion que celle selon laquelle l'Univers et le Coran sont deux entités miroirs l'une de l'autre, chacun pour être lu et compris renvoyant sans cesse à l'autre. Car le lecteur, l'être humain, est au cœur de la planification de l'Univers : à la fois une merveille de création dont il jouit de fait et un inépuisable objet de réflexion. C'est à cette conclusion que parvient Steven Weinberg dans son essai intitulé Les trois premières minutes de l'Univers : « Il est quasiment impossible aux êtres humains de ne pas croire qu'il existe une relation particulière entre eux et l'Univers, que la vie n'est pas seulement l'aboutissement grotesque d'une suite d'accidents remontant dans le passé jusqu'aux trois premières minutes, mais que, d'une certaine façon, nous fûmes conçus dès le commencement » (p. 179)3. Une conclusion formulée neuf siècles plus tôt en termes imagés par le philosophe spiritualiste andalou Ibn Arabi pour qui l'homme constitue en quelque sorte le pilier des cieux et de la Terre : le monde, sans lui, est dénué de sens. Aussi, le jour où l'homme disparaîtra, les cieux s'effondreront sur la Terre, et la vie quittera ce monde pour l'Autre.

Abdelilah Benmesbah est professeur de géologie à la Faculté des Sciences de l'Université Ibn Tofail (Maroc).

Notes et références

1. Benest D., Froeschle C. & Rickman H. (1989), « La dynamique des comètes », La recherche, 214, pp. 1172-1183.

2. Thuan T.X. (1986), « La formation de l'Univers », La recherche, 174, pp. 172-181.

3. Weinberg S. (1978), Les trois premières minutes de l'Univers, Seuil, Paris.

4. Hubble E.P. (1936), The Realm of the Nebulæ, Yale University Press, New Haven.

5. Debroise A. (2002), « L'architecture de l'Univers », Sciences et Vie, H.-S. 221, pp. 37 sq.

6. « The first galaxies or rather, the first galaxy building blocks, will form inside the threeds of the web. When they start emitting light, they well be seen to mark out the otherwise invisible threads much like beads on a string » in .

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