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26 Şubat 2014 Çarşamba

C’est moi Pierre, ton nez !

Alors que tu reconnais la lumière grâce à tes yeux, tu perçois les ondes sonores grâce à tes oreilles. Ces organes t'ont déjà expliqué la belle création de Dieu. Ils démontrent la magnificence de Son art et reflètent Ses beaux noms. À présent, c'est à mon tour ! Moi, ton nez, je vais te montrer les différentes complexités et les merveilles que Dieu a déployées dans tout Son art en me créant. Je suis un organe sensoriel, créé pour percevoir l'odeur. Je vais essayer de te montrer les manifestations du savoir et de la puissance de Dieu d'un angle différent.

J'ai été placé au milieu de ton visage d'une manière si magistrale et délicate que le moindre déplacement défigurerait immédiatement ton visage. Si j'étais blessé ou abîmé, tu ne serais plus aussi charmant. Il me semble qu'après avoir créé ton visage et ton corps, Dieu m'a placé de manière très précise afin que je puisse être en parfaite harmonie avec eux et même avec ton âme. Nous, les nez, apparaissons sous d'innombrables formes – des nez minces, longs et étroits, larges, plats, romains (convexes), pointus et trapus. Dans le passé, certains sages arrivaient à commenter la personnalité des gens par le seul fait de regarder la posture et la forme de leurs visages et de leurs corps. Les différentes formes de nez leur permettaient de percevoir l'intelligence et la force de volonté de chaque personne. Il est vrai qu'il existe une relation entre ta personnalité et ma forme. Toutefois, il serait erroné pour une personne de prétendre tout connaître sur toi rien qu'en regardant ma forme, puisque tous les organes de ton corps influent les uns sur les autres ; certains peuvent neutraliser les effets des autres. En outre, la discipline et l'éducation peuvent changer de nombreuses caractéristiques d'une personne. Ne juge donc pas les gens rien qu'en regardant leur nez.

Mettons de côté ces questions subjectives qui ne sont pas notre priorité. Ce dont je voudrais te parler est la vérité objective sur l'art et le sens délicats dans ma création. Mon Créateur m'a conçu comme un organe en saillie sur la tête – et pas seulement sur ton visage, mais aussi sur tous les animaux vertébrés, et plus particulièrement les mammifères. Je suis l'organe qui est le plus utilisé par les animaux lorsqu'ils recherchent de la nourriture, lorsqu'ils se nourrissent mais aussi lorsqu'ils recherchent leurs petits ou leur compagnon. Je suis placé à l'avant de ton corps et, comme un détecteur, je reconnais les odeurs avec sensibilité. Lorsque les animaux découvrent une chose qu'ils ne connaissent pas, ils me fourrent tout d'abord dedans pour comprendre de quoi il s'agit. C'est pourquoi l'idiome « mettre ton nez dans quelque chose » est souvent utilisé chez l'homme ; cela signifie qu'une personne se mêle de quelque chose qui ne la concerne pas. La plupart des animaux utilisent le sens de l'odorat beaucoup plus que ne le font les êtres humains. Puisqu'ils ne possèdent pas l'intelligence et la conscience des hommes, ils acquièrent certaines connaissances qui leur sont nécessaires pour survivre, par leur sens de l'odorat. Cependant, puisque les humains reçoivent l'intelligence et la conscience, ils ne sont donc pas censés « fourrer leur nez » dans tout. Bien sûr, cela ne signifie pas que je suis inutile. Au contraire, je possède de nombreuses fonctions et une structure complexe et significative.

C'est au milieu de ton visage que se trouve mon composant externe qui est en forme de pyramide. Parce qu'elle est faite de cartilage, cette partie est assez souple. Mon extrémité ressemble à un bec et des plaques referment mes deux côtés. À mon extrémité, le cartilage est connecté à un os dans ma partie supérieure, entre tes orbites. Cet os, appelé l'os nasal, est une partie de l'os principal du front. Un pont cartilagineux qui est doublé au milieu divise mes fosses nasales en deux narines qui mènent à l'extérieur. La voûte palatine à ma base représente également le toit de ta bouche. Le voile du palais, qui se trouve à l'arrière, s'étend jusqu'à la partie nasale de la gorge (le nasopharynx). Lorsque tu déglutis, il se lève et ferme le pharynx supérieur pour éviter que la nourriture et la salive ne s'échappent de ta gorge et ne remontent jusqu'à moi par l'arrière. Si tu ressens des chatouillements dans ta gorge et que tu tousses en mangeant, ce palais ne peut se fermer et il se peut que la nourriture se dépose en mon sein et ressorte par mes narines. Cela peut également être un avantage pour les personnes malades et pour celles qui sont sur le point de subir une intervention chirurgicale : en effet, lorsque leur pharynx est fermé, on fournit aux patients des aliments, des liquides et de l'air par une sonde qui me traverse.

Le trajet de l'air que tu respires, ce que tu dois faire pour survivre, commence avec moi et se poursuit jusqu'à tes poumons. L'air qui entre par mes narines n'est pas toujours propre ni de qualité suffisamment bonne pour entrer dans tes poumons. Si un air de mauvaise qualité atteint tes poumons, tu attraperas froid, seras infecté et tomberas malade. Pour te protéger de cela, Dieu, qui est Omniscient, a tout créé avec soin, en prenant des mesures pour assurer ton bien-être. Il a placé des poils qui filtrent l'air sur la façade de ma cavité, et Il a couvert ma surface postérieure interne d'une membrane (la muqueuse) qui a une forme fluide. La structure de ma cavité est assez complexe. Avec mes deux murs latéraux, il y a trois paires de lames osseuses horizontales enroulées appelées « concha » (le cornet), comprenant les cornets inférieurs, moyens et supérieurs. Ces structures étroites, en forme de coquillages, augmentent la surface de ma cavité et contribuent donc à réchauffer et à humidifier l'air facilement avant qu'il n'atteigne tes poumons. Autrement dit, l'air que tu inspires ne parvient pas à tes poumons avant d'avoir été conditionné et filtré par moi. Ce processus est lancé par les poils se trouvant dans ma partie antérieure, qui empêchent l'entrée des particules de poussière. Puis, l'air passe à travers l'ouverture en spirale formée par la concha. La concha est couverte d'une membrane muqueuse visqueuse qui produit une sécrétion. Cette sécrétion glissante, ainsi que les cils vibratiles, retient les plus petites particules étrangères telles que la poussière de charbon, de suie, de bactéries ou de pollen. En plus de cela, la pression à l'intérieur de moi étant inférieure à la pression de l'extérieur, je peux facilement réchauffer et humidifier l'air qui me passe au travers.

Les parois et la surface de ma concha supérieure sont bordées d'un épithélium très spécial qui joue un rôle important dans l'odorat. Les récepteurs de l'odorat, qui sont les cellules des cils vibratiles et d'autres cellules de soutien, constituent l'épithélium olfactif pour sentir. Tout ce qui libère des molécules dans l'air a sa propre odeur. Le cerveau perçoit une odeur à la suite d'une chaîne de réactions très complexe. Je n'ai moi-même aucune idée de la manière dont ce processus se produit, mais les gens parlent de plusieurs théories. Puisque la vibration et la structure de chaque molécule qui m'est acheminée par les courants d'air diffèrent toutes les unes des autres, chaque molécule provoque des réactions chimiques et des impulsions électriques différentes. Les molécules qui entrent dans l'air se dissolvent dans l'humidité qui se trouve sur mon épithélium et elles stimulent de manière chimique les cellules de l'odorat. Si ma muqueuse se dessèche et perd toute son humidité au contact d'un air sec, il devient plus difficile pour les molécules de se dissoudre et pour toi, de respirer. Mon sens de l'odorat peut également s'affaiblir ou se perdre totalement, dans le cas d'une absence de zinc, un élément qui existe normalement en petites quantités dans ton corps.

La couleur, le goût et l'odeur de l'ail sont différents de celui d'une rose ou d'un jasmin car chaque créature est créée à partir de composés différents, comme si elle se trouvait dans son propre laboratoire. Par conséquent, les molécules qui se propagent dans l'air par ces différents composés et l'impact qu'ils causent seront naturellement différents. En effet, ce qui est intéressant ici est que le système merveilleux qui perçoit chacune des molécules aux compositions si différentes comme étant une odeur différente, catégorise et stocke ses informations en mémoire. Chaque fois que j'expérimente une nouvelle odeur, grâce à sa composition et à ses vibrations, je détermine instantanément ses différences par rapport aux autres odeurs. J'aide alors à stocker l'odeur dans la mémoire du cerveau. Cela te permet de la reconnaître s'il t'arrive de la rencontrer à nouveau. Toutes ces fonctions restent une énigme dans leur complexité et sont encore à l'étude par les physiologistes de l'odorat. Un autre attribut merveilleux de mes cellules olfactives est le fait qu'elles sentent l'odeur de manière très forte dans un premier temps et qu'après un certain temps, elles ne sont plus aussi fortement stimulées, ce qui entraîne une paralysie temporaire de ces cellules. Ainsi, une situation appelée « accoutumance » se produit, qui est réellement une indication de la miséricorde de Dieu. Si Dieu n'avait pas créé cette « diminution » des odeurs constantes, les personnes qui travaillent dans les tanneries ou les boucheries, ou celles qui sont en contact avec des eaux usées ou des ordures, ne seraient pas en mesure de réaliser leurs travaux.

La muqueuse qui tapisse ma cavité peut facilement devenir enflée avec du sang et des liquides tissulaires. Au cours d'une infection bactérienne ou virale, ou d'une allergie comme le rhume des foins, ma cavité pourrait se bloquer complètement, et tu éprouverais des difficultés à respirer. L'infection de tes voies respiratoires supérieures me fait couler et me bloque. Tu sais comme une eau stagnante devient malodorante et marécageuse, tandis qu'une eau courante ne retient pas la saleté. Il en est de même lorsque je suis bloqué : les bactéries se reproduisent très rapidement et sont transmises à d'autres organes respiratoires. C'est la raison pour laquelle, lorsque tu attrapes froid, tu devrais faire de ton mieux pour que je ne sois pas bloqué. Des tisanes chaudes, aromatiques ou épicées pourraient t'aider, mais le mieux est de verser une solution de sérum physiologique (de l'eau salée) dans tes narines, ce qui supprimera la congestion. En ce qui concerne les gouttes nasales, ne les utilise pas à moins d'en avoir réellement besoin, car elles peuvent provoquer une dépendance et d'autres effets secondaires.

Ton crâne contient aussi quatre paires de cavités remplies d'air (les sinus) : deux paires se trouvent sur mes côtés, derrière tes joues et deux autres sont placées au-dessus de moi, juste derrière ton front. En cas d'infection de tes sinus, d'inflammation de tes amygdales, ou de croissance de polypes, mon écoulement devient constant et se transforme en grippe ou en rhinite chronique. En outre, si je saigne, il peut être un premier symptôme important de plusieurs maladies. De nombreuses conditions médicales, y compris l'hypertension artérielle et plusieurs maladies avec fièvre, provoquent des saignements à l'intérieur de moi. En effet, chez les patients souffrant d'hypertension artérielle, le fait que je saigne peut être vu comme un avertissement et une protection contre des maladies graves. Si, à cause de l'hypertension artérielle, mon vaisseau sanguin ne rompait pas, pour ensuite saigner et diminuer la pression, un vaisseau dans ton cerveau éclaterait et cela se traduirait par un scénario bien pire.

Pierre, n'oublie jamais de rendre grâce à Dieu, quand tu sentiras une fleur ou quoi que ce soit d'autre avec un beau parfum. Inspire l'air profondément avec l'agréable impression que le parfum laisse sur ton âme. Dieu Tout-Puissant, qui t'a donné l'air comme une bénédiction, m'a octroyé à toi comme un filtre pour nettoyer les particules nocives de l'air. S'Il ne l'avait pas fait, tes poumons seraient remplis de suie et de poussière et tu finirais par avoir une défaillance pulmonaire. Tu ne serais pas en mesure de prendre le goût de la nourriture puisque le goût des saveurs ne se fait que par les papilles gustatives. C'est moi qui les aide à le faire. Par exemple, une personne dont l'épithélium olfactif a été détruit ne peut pas dire si ce qu'elle mange est une pomme ou un radis. Si tu ne pouvais pas détecter l'odeur des aliments que tu manges, tu ne pourrais pas non plus en obtenir la saveur.

Cher Pierre, je pense que je me suis décrit suffisamment à toi. Je soutiens même tes lunettes ! Je t'ai donné une information brève, sans trop de détails sur mes complexités microscopiques. Alors que même un seul poil à l'intérieur de moi ne peut s'y placer seul, penses-tu qu'il ait été possible pour moi de m'être formé moi-même, alors que je suis équipé de milliers d'éléments complexes, chacun pour une raison ? À ton avis, quel sculpteur peut faire du nez une sculpture, sans un marteau ni un burin dans ses mains, et sans modèle ni volonté dans son esprit ? Comment expliquer ma création sans évoquer mon Créateur, car ma création est mille fois plus belle que la fabrication du nez d'une sculpture. Ainsi, chaque fois que tu laves ton visage et que tu te regardes dans le miroir, examine-moi attentivement à nouveau et rappelle-toi de Dieu, le Tout-Puissant, qui nous a créés à partir de rien.

Irfan Yilmaz est professeur de biologie à l'Université 9 Eylül à Izmir.

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